Les méthodes actives se sont formées en réaction contre les méthodes précédentes, et ce pour comprendre et aider les élèves en difficulté.

 

Dites « méthodes nouvelles », elles ne se sont réellement constituées qu’au début du XXe siècle, en même temps que les progrès de la psychologie de l’enfant, basées essentiellement sur l’analyse de l’activité et la façon dont se construisent l’intelligence et la personnalité.

Des noms de grands pédagogues restent attachés à leur mise en œuvre, comme ceux de Montessori, Decroly, Claparède, Cousinet, Freinet et Piaget.

 

 

  • Les premières méthodes actives : MONTESSORI et DECROLY

 

Maria MONTESSORI

Elle s’est intéressée surtout aux enfants (Auto-éducation à l’école élémentaire).

Sa pensée principale :

 

  • On apprend en agissant, en s’exerçant, en utilisant, en étant actif: d’où l’importance du matériel pédagogique qui peut être utilisé. « La connaissance vient par les sens ».

 

Ovide DECROLY

Il a consacré sa vie au service de l’enfance.

« Une éducation pour la vie, par la vie »

Deux mots clés peuvent résumer sa méthode : la fonction globalisation et la pédagogie des centres d’intérêts (agir selon ses besoins, ses soucis…).

.

 

  • Le développement des méthodes actives : CLAPAREDE et COUSINET

 

Edouard CLAPAREDE

Professeur de psychologie expérimentale, il a étudié les comportements ludiques des animaux, et s’est intéressé beaucoup aux travaux de DEWEY sur l’école et l’enfant. Il crée une école expérimentale où il met en pratique ses méthodes pédagogiques.

Sa méthode : enseigner, c’est répondre.

 

 

Roger COUSINET 

Fondateur de l’Ecole nouvelle française, il s’est occupé de nombreuses expériences de travail libre par groupe.

Sa méthode :

  • Il préconise le travail de groupe

Ainsi, tous les élèves sont ACTIFS et mènent eux-mêmes le cours.

L’enseignant prépare des activités plutôt que des leçons. Cette méthode du groupe développe motivation, engagement personnel, initiative, permet un rythme naturel, des expériences d’essais et d’erreurs.

 

 

  • La rénovation des méthodes actives : FREINET et PIAGET

 

Claude FREINET

Il veut adapter les méthodes actives au contexte réel de l’école, en particulier avec les élèves issus de milieu modeste.

Sa méthode : la pédagogie du travail

Elle a été essentiellement conçue pour permettre l’activité et l’expression libre de l’élève, et donner le goût du travail.

Les grands principes :

  • l’enfant avec ses besoins, ses intérêts, ses possibilités est au centre de la pédagogie.
  • Une école active qui favorise l’éducation par un vrai travail, immédiatement utile dans la vie.
  • Une éducation qui prend comme points d’appui le besoin de s’exprimer, de communiquer, de réaliser des projets. L’activité est fonction du but que l’élève se propose, motivé par le désir de réussite et le sentiment d’une utilité proche : développement de la motivation par l’effort.
  • La seule discipline est celle que le travail exige et que les élèves mettront au point pour le bon fonctionnement de la classe, développant leur responsabilité personnelle.

 

 

 

Jean Piaget

Il a influencé de manière considérable le domaine de la psychologie et de l’éducation.

 

Il prône une éducation active.

Selon sa théorie, l’accès à la connaissance s’inscrit dans le prolongement du développement biologique.

L’acquisition des connaissances se produit par le passage en diverses phases : l’assimilation, l’accommodation et l’équilibrage.

 

« L’intelligence pratique est l’une des données psychologiques essentielles sur laquelle repose l’éducation active »

 les pédagogies actives