Les cartes conceptuelles permettent de dégager les idées fortes d’un document ou d’un schéma logique.
Si visuellement elles ressemblent aux cartes mentales ou heuristiques elles n’ont pas les mêmes finalités. Si la carte mentale est souvent utilisée pour faire ressortir un « brainstorming » ; la carte conceptuelle vise à faire ressortir les liens logiques entre des concepts.
Selon Ausubel (1968), la création de liens entre les connaissances est fondamentale dans le processus de construction de connaissances puisqu’une information ne peut devenir une connaissance tant qu’elle n’est pas reliée de façon signifiante aux connaissances antérieures d’un individu.
La carte conceptuelle va également structurer la pensée de l’apprenant en créant des chemins et des logiques. A l’heure ou les pédagogies actives sont à la mode il ne faut oublier la démarche de l’apprenant !
Pour Anderson-Inman et Zeitz (1993), l’activité de création de cartes conceptuelles constitue une « stratégie d’étude active pour des apprenants actifs ». Pour Jonassen (Jonassen et Marra, 1994 ; Jonassen, 1998 ; Jonassen, 2000), l’activité de construction d’une carte de connaissances incite les apprenants à s’engager dans des processus de traitement profond des connaissances visées.
La carte de connaissances permet à l’apprenant d’adopter une position d’observateur face à ses propres connaissances et à ses processus cognitifs. C’est un excellent exercice pour apprendre à « manier les idées » (Novak et Gowin, 1984).
Pour Novak et Gowin (1984), l’activité de construction d’une carte conceptuelle permet d’ ‘apprendre à apprendre’ : des recherches ont mis en évidence le rôle facilitateur de la création de cartes de connaissances pour la lecture et la mémorisation (Breuker, 1984). »