BIBLIOGRAPHIE ET SITOGRAPHIE.

 

- Sites et ouvrages généraux.

 

. BARON-YELLES N., France, aménager et développer les territoires, la Documentation photographique, n°8067, 2009.

 

. MARCONIS R., France, recompositions territoriales, la Documentation photographique, n°8051, 2006.

 

- Sur les aspects institutionnels.

 

 

. le site de l’association des maires de France :

http://www.amf.asso.fr/

 

. le site des assemblées intercommunales :

http://www.adcf.org/finances-et-fiscalite.html

 

. le site de l’assemblée des régions de France :

 

http://www.arf.asso.fr/

 

 

 

I La répartition générale des hommes en France

 

Quelques chiffres clefs : Cliquez ici

 

A) La population

 

population Française

 

 

Les hommes en France sont répartis inégalement. S’il y a 36000 communes sur le territoire, 30000 ont moins de 10 000 habitants et 6000 seulement plus de 10 000. L’Île de France, à elle seule, représente 15 millions d’habitants sur les 65 millions de Français. Certains département ont une densité moyenne d’une cinquantaine d’habitants aux km2 quand d’autres dépassent largement les 200 habitants au km2. Les populations sont concentrées à 72% dans les villes et principalement dans les grandes villes, les principales aires urbaines. Cette répartition de la population joue sur la représentation du territoire immédiat de la majorité des Français.

 

Un lien pour comparer les territoires

 

B) Les territoires

 

Ces territoires, pour la majorité des Français, sont des espaces urbains, proches des frontières, des rivages ou des fleuves. L’image stéréotypée de la France profonde, avec ses champs et ses clochers est la représentation territoriale de proximité de seulement 28% des Français. Ces espaces ont évolué dans le temps avec l’exode rural, puis selon les tropismes des Français. Ainsi, les territoires où la variation de population à la hausse est la plus importante sont ceux du sud et de l’ouest, quoique ce ne soient des territoires de forte natalité. Cela s’explique par d’importantes migrations internes. 

 

II Les différentes approches d’un territoire de proximité

 

A) La conception du territoire selon les transports et les communications

 

Le territoire est avant tout un lieu conçu et limité, à la différence de l’espace, qui reste flou, le territoire a des frontières. Il y a plusieurs façon de concevoir un territoire humain de proximité en géographie. Ces conceptions peuvent entraîner plusieurs échelles. Les transports permettent de concevoir un territoire selon les axes routiers. On va ainsi considérer comme son territoire de proximité, le lieu où l’on habite et son voisinage immédiat, puis la route menant au centre commercial et la route menant au lieu du travail. Le territoire prend ainsi d’immenses dimensions, mais il n’est en fait composé que de points restreints, reliés entre eux par la route. L’individu a traversé des communes, des régions, mais son échelle reste limitée. Les communications peuvent bouleverser le territoire. En effet, grâce à Internet ou à la vidéo, l’individu peut assimiler comme son territoire des espaces séparés de lui par d’importantes distances. Il peut même faire coexister plusieurs parcelles de son territoire connu, en même temps, par exemple en suivant une visioconférence depuis son domicile. En Île de France, le cas des migrations pendulaires est le parfait exemple d’une territorialité éclatée, entre la commune d’origine et la ville centre, Paris, reliés entre eux par une route mais laissant d’immenses vides inconnus. Un enjeu de l’urbanisme peut être de recréer des territoires de proximité là où il y a des vides. Par ailleurs, les territoires se mondialisent, cela est le fait de l’évolution des transports et des communications, mais aussi des besoins humains. On se rend compte de la mondialisation des territoires de proximité par la présence d’enseignes internationales, par l’exportation de produits locaux dans le monde entier, etc. Cette mondialisation n’est pas sans provoquer un retour de la notion restreinte de territoire, par réaction. 

 

B) La conception du territoire selon les besoins humains

 

Une autre façon de concevoir le territoire est selon les besoins humains. Une étude sociologique réalisée dans le courant des années 1990 sur des clochards de la ville de Bordeaux avait révélé que leur carte mentale de la ville de Bordeaux comportait d’immenses trous, était disproportionnée, ne faisant apparaître que leurs quartiers de résidence immédiate et les chemins les conduisant aux bâtiments offrant des prestations sociales. Le territoire d’un jeune lycéen sera probablement limité au voisinage immédiat de son appartement, de son lycée, les appartements de ses amis et les quartiers correspondant à ses loisirs.

 

 

 

Recherche sur votre quartier :

 

Si tous les habitants d'un même quartier n'ont pas les mêmes pratiques, ni mêmes les habitudes, le sentiment d'appartenir à cet ensemble résulte de projets d'aménagement, d'initiatives qui nouent des solidarités : participer à une association sportive, culturelle , participer à des fêtes de quartier....Ainsi le quartier résulte de pratiques collectives qui peuvent construire une partie de l'identité des individus.

Les limites d'un quartier sont , dans les grandes villes, définies par le conseil municipal pour rapprocher les hommes et femmes politiques des citoyens.

Le quartier peut donc être défini à la fois comme une division administrative d'une ville et comme une échelle d'appropriation de la ville par ses habitants.

 

 

Cartographier les limites de votre quartier et superposer votre « territoire de proximité » personnel. Vous listerez également les fêtes et les évènements (ou les grands projets d’équipement) qui fédèrent (ou pas) votre territoire proche.