cartes cognitives ?

 

Les cartes cognitives sont des représentations graphiques et structurées des relations existant entre différentes idées.

Il existe deux types de cartes cognitives : les cartes heuristiques (ou cartes mentales) et les cartes conceptuelles.

Les cartes heuristiques se caractérisent par une structure radiante (du centre vers l’extérieur : façon « soleil »). Elles reposent sur des associations d’idées et reflètent l’organisation personnelle de la pensée. Elles sont donc subjectives.

Les cartes conceptuelles se structurent en réseau et se lisent du haut vers le bas. Elles donnent à voir des relations sémantiques entre les concepts grâce à des flèches étiquetées. Elles représentent l’organisation d’un champ de savoir, de façon objective.

 

A quoi ça sert ?

Utiliser des cartes cognitives permet de structurer la pensée : cela aide à retranscrire les enchainements logiques entre les idées et les concepts, à formaliser les différentes options  et à gérer de grandes quantités d’information (grâce aux mots-clés et à la représentation spatiale). C’est donc un bon outil pour synthétiser.

 

Comment ça fonctionne ?

C’est dans les années 70 que Tony Buzan, un psychologue Anglais spécialisé dans le fonctionnement du cerveau, formalise le concept de carte heuristique.

Pour lui, la carte cognitive, et plus particulièrement la carte mentale, mobilise deux fonctions complémentaires du cerveau : le côté rationnel (les mots, les nombres et la logique) d’une part, et le côté créatif (les couleurs, les formes et les images) d’autre part. Lorsque le cerveau est sollicité par l’ensemble de ces aspects, la mémorisation et la compréhension sont optimales.

Le succès des cartes cognitives repose sur l’utilisation de mots-clés et la représentation apparente des logiques qui les associent. De plus, en permettant une vision globale, les cartes cognitives facilitent la mémoire visuelle et la réutilisation sous d’autres formes (retranscription orale et/ou rédigée).

 

Cependant, la carte mentale étant marquée par la subjectivité (elle représente une organisation personnelle de la pensée), elle peut être hermétique à l’appropriation par autrui. Une carte est plus efficace lorsque le destinataire en est également le créateur ! Autre limite : une carte surchargée est un obstacle à la compréhension et à la mémorisation : des choix sont à faire et une simplification peut s’avérer nécessaire !

 

Quels outils ?

Pour créer des cartes cognitives, il existe un grand nombre d’outils. Certains sont en ligne et ne demandent alors aucune installation sur les machines. Ils ont pour principal avantage d’être accessibles de partout (salle informatique, domicile des élèves, CDI, etc.) et tout le temps. Ils permettent une utilisation improvisée, de dernière minute… tant que la connexion internet fonctionne ! 

 

D’autres nécessitent une installation en local : il faut donc prévoir à l’avance de faire appel à l’administrateur réseau pour les salles informatiques.

 

D’autres enfin sont accessibles via une application sur tablette et le couplage outil de mobilité / carte personnelle est tout simplement formidable.